jeudi 24 décembre 2009

Un peu d’écriture automatique

Un peu d’écriture automatique
Voici un texte d’écriture automatique que j’ai fait un soir au Bénin. L’écriture automatique c’est le fait de se donner un thème et d’écrire tout ce qui nous passe par la tête. Mon thème pour cette essaie que je vous présente est « prisonnier ».

Prisonnier

Bonjour, je suis aujourd’hui en Afrique. Plus précisément vous voulez savoir? Je suis à Allada, une petite commune du Bénin. Je vis avec la famille ***, est-ce que vous les connaissez? Il fait actuellement nuit et les étoiles dans le ciel ont de la difficulté à percer, car la couverture nuageuses s’étend sur une bonne parti du ciel, mais en se moment, je ne pourrais les voir de tout façon. Il y a dans ce pays une maladie, un virus qui se transmet par un insecte, un type de maringouins. Lorsque celui-ci pique on devient faible et on peut même en mourir. Cet insecte à la tendance de sortir surtout la nuit. Je suis donc contraint de me protéger contre cette chose qui ne me veut pas de bien. Oui, il y a le chasse moustique, mais encore cela ne suffit pas, car ses insecte ont développé une résistance contre beaucoup de repoussant. Les cultivateurs étendent dans les champs des pesticides et ces pesticides provoquent des changements, des métamorphoses chez l’insecte qui le rende plus puissant. Je dois donc me protéger, pour ce, je dois m’emprisonner dans mon lit durant la nuit, un cachot donc je peux facilement sortir, mais que si je le fait, je le fais au risque plus élevé de contracter une maladie. Je me trouve donc prisonnier de ce moustiquaire blanc géant qui entoure mon lit. À chaque fois que je sors un de ces insectes est peut-être passé à l’intérieur. Je dois donc m’assurer qu’il n’y a pas de ce parasite à l’intérieur même de mon enclot. Lorsqu’il y en a, je dois remédier à la situation, à ce moment un combat s’engage entre eux et moi. Je dois utiliser intelligence et dextérité pour les attraper. Malheureusement, souvent le combat s’avère mortel…

Emprisonner, je me retrouve face à moi-même. Souvent ne sachant quoi faire je me pose des questions sur tout et sur rien. Voila qu’aujourd’hui j’ai décidé d’écrire sur cette prison dans laquelle je suis et que tant d’autre sont ou devraient être. Beaucoup de gens ne comprenne pas l’importance de dormir sous moustiquaire. Oui, ces un choix qui diminue la liberté au profit de la sécurité et j’ai effectivement fait ce choix, car même si je revendique le droit d’être malade, je ne cours pas après la maladie et je ne vois pas d’intérêt à faire exprès d’être malade.

.Guillaume Berger-Richard

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