jeudi 24 décembre 2009

Joyeux Noël depuis le Bénin




Joyeux Noël depuis le Bénin

Un peu d’écriture automatique

Un peu d’écriture automatique
Voici un texte d’écriture automatique que j’ai fait un soir au Bénin. L’écriture automatique c’est le fait de se donner un thème et d’écrire tout ce qui nous passe par la tête. Mon thème pour cette essaie que je vous présente est « prisonnier ».

Prisonnier

Bonjour, je suis aujourd’hui en Afrique. Plus précisément vous voulez savoir? Je suis à Allada, une petite commune du Bénin. Je vis avec la famille ***, est-ce que vous les connaissez? Il fait actuellement nuit et les étoiles dans le ciel ont de la difficulté à percer, car la couverture nuageuses s’étend sur une bonne parti du ciel, mais en se moment, je ne pourrais les voir de tout façon. Il y a dans ce pays une maladie, un virus qui se transmet par un insecte, un type de maringouins. Lorsque celui-ci pique on devient faible et on peut même en mourir. Cet insecte à la tendance de sortir surtout la nuit. Je suis donc contraint de me protéger contre cette chose qui ne me veut pas de bien. Oui, il y a le chasse moustique, mais encore cela ne suffit pas, car ses insecte ont développé une résistance contre beaucoup de repoussant. Les cultivateurs étendent dans les champs des pesticides et ces pesticides provoquent des changements, des métamorphoses chez l’insecte qui le rende plus puissant. Je dois donc me protéger, pour ce, je dois m’emprisonner dans mon lit durant la nuit, un cachot donc je peux facilement sortir, mais que si je le fait, je le fais au risque plus élevé de contracter une maladie. Je me trouve donc prisonnier de ce moustiquaire blanc géant qui entoure mon lit. À chaque fois que je sors un de ces insectes est peut-être passé à l’intérieur. Je dois donc m’assurer qu’il n’y a pas de ce parasite à l’intérieur même de mon enclot. Lorsqu’il y en a, je dois remédier à la situation, à ce moment un combat s’engage entre eux et moi. Je dois utiliser intelligence et dextérité pour les attraper. Malheureusement, souvent le combat s’avère mortel…

Emprisonner, je me retrouve face à moi-même. Souvent ne sachant quoi faire je me pose des questions sur tout et sur rien. Voila qu’aujourd’hui j’ai décidé d’écrire sur cette prison dans laquelle je suis et que tant d’autre sont ou devraient être. Beaucoup de gens ne comprenne pas l’importance de dormir sous moustiquaire. Oui, ces un choix qui diminue la liberté au profit de la sécurité et j’ai effectivement fait ce choix, car même si je revendique le droit d’être malade, je ne cours pas après la maladie et je ne vois pas d’intérêt à faire exprès d’être malade.

.Guillaume Berger-Richard

mardi 15 décembre 2009

Bonjour de la part du Groupe JCM depuis Allada, Bénin!




BONJOUR DE LA PART DU GROUPE DEPUIS ALLADA, BÉNIN
Jeunesse Canada Monde / SYTO Bénin

Introduction
Kai et Timothéé

La relation humaine demeure une chose très importante pour laquelle le groupe JCM (Jeunesse Canada Monde) / SYTO Bénin (Student and Youth Travel Organization), section de Salaberry-de-Valleyfield, Québec/Allada, Bénin y tient énormément. C’est la raison pour laquelle nous renouvelons votre confiance en vous envoyant cette série d’informations. Nous voulons une seconde fois vous remerciez pour tous les efforts investis en notre faveur pendant que nous étions avec vous. En effet, La famille constitue l’une des composantes de notre programme; c’est pourquoi nous tenons à vous et voulons consolider les relations que nous avons ensemble nouées en vous envoyant de nos informations. Nous aimerions que cette chaleur familiale demeure tout en ayant l’espoir que nous nous reverrons. Merci de parcourir ces petits résumés qui retracent notre parcours depuis que nous nous soyons séparés physiquement. Ces différentes informations ont été rédigées par chaque homologue de volontaire.


Voyage en Avion
Silke et Abidine

Bonjour chers familles accueil,
Le 29 octobre nous sommes partis de Salaberry-de-Valleyfield pour être à Terrebonne. Là, le groupe de Terrebonne a embarqué avec nous en direction du siège social de JCM à Montréal pour régulariser nos bagages et pour une petite formation des Canadiens sur le Bénin.

Nous avons pris départ pour l’aéroport de Montréal où on devrait prendre notre vol sur Paris. Il y eu un petit problème avec les billets des Canadiens pour ce qui concerne notre vol de Paris-Cotonou, mais tout était rentré dans l’ordre et nous voila parti! eeeeeeeEEEEE!!!!!

(Après 7 heures de vol Montréal-Paris)
Paris! Nous étions extrêmement fatigués. Après nous avons trouvé notre terminal, là nous avons passé les prochaines 7 heures à dormir, à chanter, à manger, et à parler avec le groupe de Terrebonne (Merci pour la bonne collation tout le monde!!) Finalement nous avons embarqué sur le dernier vol! Paris-Cotonou! C'était excitant de se rapprocher et plus proche du Bénin!

Cotonou Bénin! Après presque 2 jours de voyage, nous sommes enfin arrivés!

Orientation à Cotonou
Pablo et Borgia

Après plus que 24 heures en avion, dans l’aéroport et dans l’autobus, le groupe est arrivé à Cotonou. La porte de l’avion s’ouvre et une vague de chaleur envahie l’avion. C’était 21h00, 30 octobre puis nous étions tous mouillé pour avoir transpiré. Après on a attendu au-delà d’une heure avant d’avoir accès à nos bagages, nous les avons tous chargés sur deux camionnettes à peine plus grande qu’un minivan dans lesquelles on a aussi embarqué. Nous avons été conduits dans la ville. Elle n’était pas bien éclairée et en plus de notre fatigue, nous n’avions pas pu bien prêter attention. La plupart du groupe s’est couché aussitôt arrivé. Le prochain jour on s’est levés à 7h00 et déjà, le soleil était déjà très accablant. Après le petit déjeuner nous sommes allés en ville avec nos homologues; ils avaient plusieurs membres de famille à visiter. Le système de transport urbain le plus populaire est le zemidjan – un taxi moto qui coute à peu près 0.25$ par km. Mais c’est très épeurent de conduire avec eux. En fait, la plupart des quatre très premières journées on été passées sans le groupe et sans superviseurs avec nos homologues. C’était facile à vivre avec nos homologues et facile à réfléchir et profiter de leur croissance de la ville et de la culture.

En Amérique du Nord et en Europe je trouve que les villes sont créées selon des règles strict; c’est évident qu’il ait des gens qui travaillent de garder en bonne état les rues, de garder propre les parcs et de garder sauf l’environnement. Ici à Cotonou, ma première impression était que tout est plus grande, plus bruyant, plus vite. Tout le monde sort au soir, le trafic est toujours chaotique, les klaxons sont non-stop, et fumée des déchets brulés et gaz d’échappement remplit les poumons. C’est comme si on était coincé au milieu on ne survivrait jamais. Mais, on survie. D’une façon ou d’une autre, tout le monde est habitué et ils le font marcher. Ils sont très heureux et ils sont très patient avec le ‘chaos’ de tout les échanges en ville. Tout a son propre désordre naturel et relaxé. Donc après quatre jours je me suis trouvé déjà un peu habitué. J’étais capable de prendre zémidjan, acheter un repas, discuter les prix au marché et parler avec les gens tout seul. La vague de chaleur qui nous a frappée à la porte de l’avion il y a quatre jours nous a portée dans la belle mer de désordre on appelle Cotonou. Après les quatre jours, prête à partir pour Allada, nous avions bien survécus et bien aimés notre séjour au cœur du Bénin.

Arrivée mouvementée dans la communauté d’Allada
Thomas et Laurent

Allada notre nouvelle communauté nous a accueilli un mardi, 5ème jour de son arrivée sur le sol béninois. Le soleil, joyeux de notre venue brillait de tous ses rayons. Nous, de notre côté, semblions pas trop joyeux. Une certaine lourdeur nous caractérisait. Dans cette ambiance, nous fûmes embarqués inconfortablement dans le minibus surchargé.
Le trajet était calme jusqu’au moment où des besoins naturels ont commencé à se faire sentir. Le chauffeur stoppa. Linda et Jodie accompagnées de Marylène avaient des besoins très pressants. De droite à gauche, seule la végétation nous entourait. Alors elles entreprirent une expédition dans les buissons. Un spectacle un peu drôle. Jodie au début, était réticente mais après qu’elle ait vu Linda et Marylène revenir indemne de leur aventure partie à son tour. La gang repris le trajet. Entre temps, au moment du départ, le minibus ne pouvait contenir tout le groupe alors une seconde voiture une Carina II a été amenée en renfort. Y embarque Brice, Kai et d’autres personnes. A quelques mètres d’Allada, le chauffeur de cette auto s’est fait arrêter par la police. Pourquoi ? Et bien ! Ce dernier n’avait aucune pièce sur lui. Rien, Nada. Il roulait pour un trajet de prêt de 1 heure d’une ville à une autre sans papier. Pour une chose bizarre s’en est une!

Après quelques minutes de discussion, il fut gardé par les forces de l’ordre et autre surprise, Brice, le superviseur béninois prit le volant. Big bang, il mena le groupe à destination.

Allada était là. Toute belle, rouge de poussière, chaude et très animée par les allées et venues des voitures, camions, autos et les zéms. Dans un coin, c’est un kiosque de vente d’appareils cellulaire qui distillent à travers d’énormes hauts parleurs de la bonne musique. Bienvenues à Allada, Bénin.

La gang fit le tour des différents projets de travail qu’elle aura à faire au cours du séjour dans sa nouvelle communauté. La fatigue et la chaleur avaient déjà épuisé le groupe lorsqu’arrive le moment de rencontrer les familles d’accueil. Tout joyeux, ces derniers saluent l’arrivée du groupe. Aussitôt, les pairs d’homologues ont commencé à connaître désormais leurs parents pour les 3 mois à venir. Dans une bonne atmosphère qui a chassé la fatigue, chaque pair d’homologues a connu ses parents. Seulement à la fin, seuls sont restés sur le banc Laurent et Thomas. Leurs parents d’accueil avaient pris du retard pour être là. Stupeur, gêne de quelques minutes et la mère d’accueil s’amène sur une grosse moto de course. Toute souriante, elle embrasse ses nouveaux enfants.

La suite de la journée s’est déroulée dans les maisons d’accueil par les prises de contact avec les autres membres des familles et un bon repas bien délicieux.


Orientation à Allada
Marylène et Brice

Alors nous voilà maintenant dans notre communauté d’accueil Allada. C’est donc dans les 4 jours de notre COVC (camp d’orientation des volontaires dans la communauté) que nous avons partagé en grand groupe les premières impressions de ce Bénin que nous embrassons joyeusement. Le COVC nous a permis de se retrouver et de réfléchir sur tous les apprentissages et les composantes du programme; les projets de travail, les comités de travail, nos implications communautaires futures avec la communauté, les JAE et tellement plus encore.

Pour ce qui est des JAE, nous parlerons en groupe des thèmes de l’histoire du Bénin, l’économie locale, la politique, le vaudou, le rôle des femmes dans le développement, l’impact de les ONG, l’esclavage, le commerce équitable et finalement en environnement. Notre COVC a été apprécié de tous et toutes et suite à ce dernier, nous étions prêt à entamer la seconde phase de ce merveilleux programme éducatif de 6 mois. Nous pensons à vous et encore merci d’avoir partagé avec nous votre vie, vos valeurs et vos sourires. Les moments partagés avec vous sont gravés à tout jamais dans nos mémoires.

Pour toujours
Brice et Marylène, superviseurs de projet pour le programme Québec-Bénin 2009-2010 de Jeunesse Canada Monde/SYTO-Bénin.


Projets de Travail
Guillaume et Aristide

Nous avions commencé à cette date du 3 novembre 2009, à avoir une vue large et émotive de la ville d’Allada dont nous venons juste d’arpenter la forte montée due à la grosse dépression à l’entrée de la ville. En plus d’avoir été une journée de trouvaille pour le fait que nous allons rencontrer et partir avec nous parents d’accueil, elle a été également une occasion, en guise de tour de ville, de visiter les institutions qui vont nous accueillir et contribuer à nos formations durant le séjour à Allada.

Elles étaient au nombre de sept (7) à accepter de nous ouvrir les portes de leur bureau.
- A l’Institut Africain d’Application des Méthodes de Développement, Pamphile, Silke, Timothée, Viviane et Aristide ont été associé pour contribuer à la mise en œuvre du Plan foncier Rural, projet qui consiste à animer et sensibiliser les communautés rurales et surtout les propriétaires terriens à la sécurisation de leur terre ;
- Le Centre de Promotion des Actions et pour un Développement Social et Economique a reçu Jocelyne et Borgia qui ont exprimé quotidiennement leur plaisir d’être utile à Allada et ses communautés voisine dans la lutte contre les maladies pandémiques sexuellement transmissible dont le Sida. Ils se chargent de sensibiliser les filles scolarisées et artisanes au bénéfice d’adopter des comportements salvateurs ;
- Thomas et Migbèdéa se sont fait les communications du groupe pour être reçu à la chaine de radio diffusion "Alliance FM". Leur habileté nous a remporté l’organisation du grand débat radiodiffusé en français le 1er décembre à l’occasion de la journée internationale de lutte contre le Sida, ainsi qu’un entretien accordé à Maggy Hinse, en vacance au Bénin ;
- Conseiller les paysans et les producteurs agricoles quant aux pratiques adéquates en vue d’optimiser la qualité productive de leur terre pour un bon rendement a nécessité l’appui de Guillaume et Abidine qui font preuve d’une motivation sans précédente ;
- Prisca et Keaton continuent de s’investir à la police sanitaire où leur contribution font des écoles, des espaces publics ainsi des ménages de hauts lieux d’hygiène et bonne pratique sanitaire ;
- Les enfants orphelins et abandonné et recueillis par l’orphelinat St-augustin d’Allada, jouissent de la chaleur humaine et la douceur de cœur de Linda et Jodie qui ont offert entièrement leur amour pour prendre soin quotidiennement d’eux ;
- Souvenez-vous que Laurent a cru en la possibilité de faire de Allada, une ville propre, en contribuant à la réduction de l’usage des sacs en plastique dont les conséquences demeurent une préoccupation non seulement locale mais aussi mondiale. Eh oui! Nous y avons aussi tous cru. Voila la raison pour laquelle après avoir accompagné Kai et Pablo chargé d’appuyer l’Association Régionale des Producteurs d’Ananas dans l’accomplissement de sa mission, Laurent dispose de deux jours la semaine pour communiquer son rêve possible aux citoyens d’Allada.


Première Impressions depuis le Bénin
Keaton et Pamphile

Après les trois jours du camp d’orientation des volontaires à Cotonou, nous voici enfin le mardi 03 novembre à Allada, notre communauté d’accueil. C’est une petite ville située à 50 km de Cotonou mais pour y aller, il nous a fallu 1 heure 15 minutes ceci en raison de l’état de la voiture, de l’état de la route actuellement en chantier et des deux dépressions que nous avons traversé.

Arrivés à Allada, nous avons d’abord visité nos lieux de stages avant de rejoindre les familles d’accueil qui nous attendaient avec impatience au siège de l’arrondissement.
A Allada l’accueil était au rendez-vous et la manière dont nous avons été reçus par la population est magnifique. On pouvait entendre à chaque passage les gens dire "yovo" ce qui veut dire "blanc". Un thème qui n’a aucune connotation raciste. Même les béninois du groupe étaient appelés yovo pour la simple et unique raison qu’on est tout le temps ensemble avec les homologues canadiens. Dans la rue impossible de passer inaperçu, car tous les regards sont fixés vers nous.

A la maison, les réveils ont été remplacés par le cri des moutons et des volailles qui à partir de 6 heures commencent par se faire entendre à travers des "cocorioco" et des "bèèèèèèh". A Allada c’est du fun!


Allada notre Ville d’Accueil
Jodie et Migbédéa

Petit ville carrefour. Elle a joué le rôle de ville de transition lors des périodes esclavagistes. Les motocyclistes qui conduisent les gens en échange de l’argent sont appeler ZEM. Ils sont nombreux comme dans les autres localités du Bénin. La moto est plus utilisée que la voiture. La poussière qui s’élève à travers la ville est immense parce que les voies ne sont pas bitumées. La poussière est rouge à cause du fait que la ville d’Allada est située sur un plateau à terre rouge et sol argileux. Elle est reconnue comme une ville agricole ou beaucoup de produit, comme l’ananas est cultivé. D’autres activités se font par la population au bord des voies comme le ventre de viande d’olacode, d’orange, de maïs fumé et frais, de pain, d’ananas des cartes de recharge. On note aussi beaucoup d’ateliers de couture, de coiffure, de soudure, et de mécanique. Des buvettes sont installées un peu partout. A côté d’une buvette appelée Syraz, il y a un cyber café; c’est le seul cyber dont disperse la ville. En dehors des boutiques dans lesquelles on peut se ravitailler, il y a un marché local qui s’anime tous les cinq jours. Allada abrite des, églises, des temples de vodou, et de palais royal. Il existe des écoles et collèges aussi bien publique que privés. La végétation est verte. Les arbres sont de plusieurs sortes dont, des palmiers, des bananiers, des papayers, des orangers, etc. La majorité des maisons sont construites en briques à part quelques unes en terres rouge. Des services publics et privés sont aussi relevés. Radio immaculée conception, radio Lama et radio Alliance FM sont les trois radios locales. Radio immaculée ont purement religieuse, elle est curée par un évêque du Bénin.


L’orphelinat st Augustin
Linda et Prisca

L’orphelinat st Augustin a été retenu ici à Allada comme projet de travail, c’est d’ailleurs l’un des chouchouté des volontaires. Ce centre a recueilli une cinquantaine d’enfants dont une quinzaine ayant moins de 3 ans.

Ces enfants de moins de 3 ans sont des bouts de choux que nous appelons affectueusement petits monstres. Car chacun d’eux a une particularité, Charli (3ans) qui n’est jamais loin de l’endroit ou est stocké la nourriture, prêt a versé tous les larmes de son corps pour avoir un morceau de biscuit, Justin le gros bébé de trois ans qui veut toujours de l’affection et qui est toujours collé au 2 volontaires.

Narcisse (2ans) un accro a la balançoire, il n’entend pas descendre de la balançoire chaque fois qu’il y monte, Alida (2ans) la jolie fleure très timide. Joseph (3ans) un espiègle toujours en train de chercher noise, les jumeaux Roga et Dona (3ans) ont toujours l’air endormi, aussi il y a Moïse (3ans) le bon samaritain, il est toujours prêt a secourir l’un d’entre eux qui est tombé et prêt a calmé celui qui pleure en lui donnant par exemple sa collation… Ces enfants sont tellement affectueux et tout notre groupe est tombé amoureux d’eux, nous sommes heureux et fiers de passer ces trois mois avec eux et aussi très enchanté de passer le noël avec eux. Ces bouts de choux nous les adorons.




Fête Canadienne
Jocelyn et Viviane

Le Canada pour deux heures était au Bénin. Pour des ambassadeurs, les volontaires canadiens du programme JCM/SYTO-Bénin ont valablement fait la fierté de leur pays. Comme leurs homologues béninois, les canadiens ont fait découvrir le Canada aux béninois. C’était à l’occasion de la fête canadienne ce samedi 5 décembre 2009

L’après midi a commencé avec l’hymne national, ensemble nous l’avons chanté en français et anglais pour nos familles d’accueils et nos superviseurs des projets de travail. Par la suite, guidé par Kai, nous avons faits une danse ‘en linge’. Durée d’environ 5 minutes nous avons dansée et rit a la chanson ‘Rock My World’ par Brooks and Dunn. Des artistes qui ne sont pas canadiennes mais parfait pour une danse en linge!

Guillaume, avec l’aide de Thomas et Pablo a fait une brève présentation sur l’histoire du Canada avec humour. Sa géographie, son climat, son peuple et ses habitudes.
Il a aussi partagé le fait que le Bénin rentre dans le Canada 89 fois! Après un petit quiz pour l’audience (c’étais le petit frère de Marylène qui a gagné avec la réponse qu’il y a 10 provinces) c’était le temps de déguster. Nous avons ensuite dégusté le repas canadien le plus délicieux – la Poutine! Avec quelques ingrédients locaux à savoir : les pommes de terre et le fromage. La sauce a été déjà achetée depuis notre séjour au Canada. Nous avons réussi à faire un délice pour nos chères familles et superviseurs.

Comme dessert nous avons servi du pain que nos invitées ont trempé dans le sirop d’érable doré venu directement du Canada. Nous l’avons acheté avant de partir exprès pour cette fête. Les plats remplis du sirop d’érable se vidaient aussi rapidement qu’ils se remplissaient. Je crois que tout le monde était bien satisfait par la suite.

Pour aider à la digestion, nous avons écouté la musique canadienne – Les Colocs, Mes Aïeux, Éric Lapointe et Kaïn. C’est sur ce rythme Canadien que nous sommes séparés.

vendredi 11 décembre 2009

Pour deux heures le Canada était au Bénin

Pour deux heures le Canada était au Bénin
Laurent MONTCHO A.

Le Canada pour deux heures était au Bénin. Pour des ambassadeurs, les volontaires canadiens du programme Jeunesse Canada Monde / Syto Bénin ont valablement fait la fierté de leur pays. Comme leurs homologues béninois, les canadiens ont fait découvrir le Canada aux béninois. C’était à l’occasion de la fête canadienne ce samedi 5 décembre 2009.

Petitement les choses ont démarré et grandement elles ont abouti. La maison des jeunes d de Allada se remplissait à mesure que les minutes passaient.
En quatre étapes les volontaires ont fait visiter le Canada aux invités béninois. L’hymne national a été le premier tableau. Béninois et canadiens ont chanté avec fierté le chant de l’unité du peuple canadien. Dans la communion les invités se sont également levés et accompagné le mouvement. Le choix de chacun a été respecté car l’hymne a été exécuté tant en français qu’en anglais. Mais chose curieuse, l’intensité et la chaleur lors de l’exécution du chant ont été les mêmes toutes les fois.

L’entrée au Canada étant fait le public, a eu droit à une présentation globale du pays. L’honneur de cette présentation est revenu à Guillaume Berger qui, avec humour a fait voir au public très intentionné les différents aspects de ce continent. Sa géographie, son climat, son peuple et ses habitudes.

Après cela, le groupe tout entier à donner à voir et apprécier au public une partie de la culture canadienne. Ceci à travers la danse en ligne.

Le reflet joyeux du regard du public démontre leur intérêt pour cette danse qui leur a fait voir autre chose. « C’était nouveau et cela a attiré ma curiosité » a affirmé un invité.

Les découvertes se poursuivant, le public a été convié sous fond de musique a goûté à la Poutine. De la poutine faite au Bénin par l’ingéniosité des jeunes volontaires qui ont su faire usage de quelques produits locaux pour réaliser ce plat. Ainsi, en lieu et place du fromage du canada, c’est celui du Bénin qui a été employé. Un délice. La salle grouillait de monde. Les allées et venues se faisaient. Les plats remplis de poutine se vidaient aussi rapidement qu’ils se remplissaient.

Prise de contacts, prises de photos et visite de galerie de photos ont clôturé cette cérémonie.

A noter que les autorités de la Mairie étaient présentes. Dans l’allocution du présentant du Maire, c’est le caractère brassage culturel de ce programme qui est selon lui très intéressant. « J’ai vu des béninois chanter l’hymne du canada et danser canadiens. J’ai vu des canadiens saluer et parler Fon notre langue locale. C’est très important » a laissé entendre très heureux le représentant du Maire. Ce dernier a enfin souhaité que la ville d’Allada continue d’accueillir des volontaires.

Les volontaires rencontrent le Maire de Allada

Les volontaires rencontrent le Maire de Allada
Laurent MONTCHO A.

Un mois déjà qu’interviennent dans la communauté d’Allada les jeunes volontaires du programme Jeunesse Canada Monde et Syto Bénin. Tout comme à la première phase qui s’est tenue dans la communauté de Salaberry de Valleyfield, ces jeunes leaders en action ont rencontré le mardi 1er décembre le premier responsable de la commune, le Maire et ses adjoints. Moment de prise de contact, la délégation a été présentée au conseil municipal, ses objections et actions menées par le groupe dans la commune. A ce niveau un accent particulier a été mis sur le projet de réduction des sachets plastiques.

Le conseil a apprécié et salué l’initiative et donné son accord pour la poursuite des activités de sensibilisation dans la commune. Le Maire Lucien Houngnibo a néanmoins fait quelques propositions dans le sens du projet. En effet, la gestion des déchets étant un casse tête pour la mairie, elle a souhaité que des bacs de récupération des déchets soient installés dans la ville pour éviter que les déchets ne se retrouvent dans la nature. De plus, il a souhaité un partenariat avec le Maire de Valleyfield.

Maggy Hinse conseillère en environnement de la Ville de Salaberry de Valleyfield en séjour au Bénin, a profité de l’occasion pour non seulement accepté de transmettre les doléances du Maire Houngnibo. Ensuite, elle a fait quelques propositions au conseil en vue d’une meilleure gestion des déchets de la ville. Des propositions pertinentes prises en compte par les autorités de la municipalité de Allada.

mercredi 9 décembre 2009

Allada accueille le projet de réduction de sac en plastique

Allada accueille le projet de réduction de sac en plastique
Laurent MONTCHO A.


Les jeunes leaders en action du programme Jcm et Syto-Bénin après leur enrichissante expérience dans le domaine de l’environnement à Salaberry de Valleyfield sont maintenant à l’œuvre dans leur nouvelle communauté Allada. Au nombre des projets sur lesquels ces jeunes interviennent se trouve le projet de réduction des sacs en plastique. Initié par un des volontaires du programme, Laurent MONTCHO depuis Valleyfield, ce projet vient aider les autorités municipales dans la gestion des déchets produits par les populations.

Les sacs en plastique suivant le constat fait constituent la matière la plus fréquente et la plus nombreuses retrouvées sur les tas d’ordures. Réduire ou mieux encore éliminer cette matière des déchets désalourdirait les ordures générées par la population et faciliterait la tache à la mairie. Ainsi, dans cette perspective et s’inscrivant dans une logique durable, le projet a été axé sur la sensibilisation.

Dotés de leur outil d’animation comme à Valleyfield avec Ti-Brin le Brin, ces jeunes volontaires se lancent à l’assaut des écoles, des centres d’apprentissage, des maisons, des lieux de regroupements de femme. Que ce soit en langue française qu’en langue fon, la langue locale, le message est passée.

« Les sacs en plastiques salis notre ville. Leur capacité à retenir l’eau créée des nids de moustiques cause de la malaria, la maladie la plus meurtrière de la sous région. Ils empêchent l’infiltration de l’eau dans le sol empêchent les racines de se développées. Étouffent nos bêtes… » Voilà quelques faits présentés aux populations et qui justifient cette sensibilisation.

« Tout ce que vous venez de dire est réelle » disent toutes les fois les participants qui reconnaissent les faits et prennent l’engagement une fois informés de revoir leur consommation en sachet et être plus responsables envers l’environnement.
Notons que, outre la présentation des méfaits de cette matière, il est proposé aux populations de réduire, de réemployer et d’avoir des sacs réutilisables. Conscient du fait de l’enracinement de cette matière dans les habitudes des populations, son élimination ne pourra qu’être progressive.

Second phase of exchange beings

KAI NESTMAN/SPECIAL TO COAST REPORTER



One month into the second phase of my Canada World Youth (CWY) exchange takes me to Allada, Bénin, located one hour north of Cotonou, the economic capital of the country.

Bénin, located on the West Coast of Africa, has a population of more than nine million people and is often referred to as one of the more stable democracies on the continent. Through the influence and affects of French colonization, Bénin’s official language is French, although there are various local dialects such as Fon, which is spoken in the southern region of the country.

After a four-day orientation session where we toured Cotonou and settled into a new culture and environment, we arrived in Allada and visited each volunteer project before greeting our new host families.

Our family is well respected within the community as its original ties to the kingdom of Abomey, the largest royal kingdom in Bénin, lends itself to the their pride and traditional role as the official fabricator of all cast metals. Royal rings, bracelets, necklaces, figures and even the money of the royal kingdom were cast out of precious metals and made exclusively by the family. Although this function is no longer carried out directly by my immediate host family, the original link through an ancient king’s brother tells a history of handed down customs and legends.

Once during a time of war within the territory, the king wanted to make sure his children were protected from the injustices of fighting. He sent an order to distinguish his children by marking two scars on each side of the forehead beside their eyes. These ancestral markings have been carried on for generations, but this tradition seems to be declining as the grandparents begin to deny the ceremony given the growth of the family.

Along with the knowledge passed down by my host grandmother, there have been many interesting first impressions during the initial month.

The local market comes to Allada every fifth day as it rotates each surrounding community, bringing commerce from around the region. With the market comes an influx of people buying the freshly displayed foods and local produce, tables of bright coloured fabrics and homemade carts full of a variety of products. The flurry of activity and movement of goods around Allada flies by as sacks of rice piled on a motorcycle, a basket of peanuts perched on a woman’s head or a car jammed to the roof full of oranges. The fruit is endless and the dust is everywhere.

With just two months left we are already planning our midway project evaluation where we’ll travel north for a four-day retreat. As the Béninois phase began with a new sense of energy for the program, our involvement within the community through our volunteer projects will continue to grow over the coming weeks as we discover a new culture and country.

Remember you can follow my exchange and CWY experience as my adventures continue in Allada, Bénin at http://www.nestman.ca/.